« le musée »

isabelle roussel-gillet

Edwige Gufflet nous a accueillis en expliquant l’Histoire de l’île : le déboisement pour la culture de la canne, la succession des Hollandais puis des Français venus sur cette île volcanique pour installer un comptoir, puis des Anglais. De l’histoire de l’esclavage à l’engagisme, des écarts de vie entre propriétaires et main d’œuvre, toutes les phases historiques et réalités sociales sont exposées dans la première section de l’exposition, la seconde présente l’ensemble des techniques et le matériel d’une exploitation de canne. Aujourd’hui les sucres sont labélisés. L’exposition-dossier conclusive sur la biodiversité de l’île décline les différents types de canne. La directrice du musée nous invite à prendre le temps de regarder les fleurs de la canne épanouies en ce mois de juin, où commence la coupe. C’est ce que nous ferons, lors d’une promenade ultérieure, en prenant un chemin de traverse. Elle invite également à s’intéresser aux histoires de vies de chacun, car chaque famille, dit-elle, a un souvenir lié à la canne.

Image de mappemonde située à l’entrée du Musée l’Aventure du sucre à Maurice – merci pour l’autorisation accordée de filmer lors de la visite de l’association le 7 juin 2013 © L’Aventure du Sucre. Irgil

« du côté du fangourin »

yonay pinto

Nous sommes arrivés à L’Aventure du sucre vers 13h. Nous avions rendez-vous pour le déjeuner. L’entrée était ornée de champs de canne de toute taille.

Nous étions attendus au restaurant Le Fangourin. Les serveurs nous ont installés immédiatement aux tables qui étaient disposées à l’extérieur. Le soleil était au rendez-vous. Au loin, quelques nuages se dessinaient.

Nous avons dégusté la cuisine créole et avons fini par un dessert plutôt français : des crêpes.

A 14h, nous nous sommes dirigés vers le musée pour découvrir la richesse de cet endroit. Nous avons pu découvrir une présentation sur les divers peuples qui se sont installés sur l’île. Il nous aurait fallu certainement toute une journée pour lire toute l’histoire de ce peuple. Cependant, nous avons pu avoir un aperçu de ce que la canne à sucre représente dans cette culture.

Beaucoup d’entre nous ont pu prendre le temps de tout lire. D’autres ont profité pour visiter le lieu et se rendre compte du parcours pour extraire le sucre de la canne, découvrir des variétés de cannes, de fleurs… c’était une expérience enrichissante.

Il est évident que des nombreux colons sont venus s’installer. Ils ont apporté du développement et ont importé des machines, des ustensiles pour la culture du sucre. Nous avons pu lire dans l’exposition des extraits du Chercheur d’or qui témoignent de ces temps-là:

Pour finir la visite, il est possible de déguster plusieurs préparations de canne à sucre, toutes de manière artisanale, leur différence se trouvant dans la cuisson. Ainsi, nous pouvons avoir différents tons dans le sucre. En voici un exemple :

A 17h, nous avons eu une lecture de textes lecléziens, une carte postale en photos, des sirandanes… C’était un moment ouvert à tout public. Nous avons eu le privilège de compter parmi nous quelques visiteurs ravis d’entendre ces lectures, et pour certains de découvrir Le Clézio. Pour d’autres, c’était le moment de redécouvrir les textes, de vivre ces paroles que nous avons lues maintes fois sans avoir une idée de la beauté du lieu.

Pour finir, un cocktail nous a été offert. Nous remercions Isabelle et Jacqueline pour leur générosité ! Nous avons eu à nouveau le plaisir de déguster de nombreuses spécialités mauriciennes : des saveurs exotiques parfois connues, des parfums à la citronnelle, de la viande savoureuse, des entremets pimentés, entre autres délices.

Ce moment était l’occasion pour faire connaissance avec ceux que nous ne connaissions que de nom. C’était aussi le moment de pouvoir discuter avec quelques personnes mauriciennes. En peu de mots : une expérience inoubliable !!!